Manuel Valls, railleur, désire avoir « un logiciel anti-couac » de Thales
Jeudi matin à Gennevilliers, Manuel Valls vient juste de faire une première décente sur terrain en tant que chef du gouvernement. Il est allé visiter un site du groupe Thales, classé comme étant un patrimoine économique.
Accompagné d’Arnaud Montebourg, Najat Vallaud-Belkacem et Axelle Lemaire, le premier ministre semblait calme et relaxe. On peut dire que cette première sortie n’était pas trop mal puisqu’il a même pu faire une petite blague.
Lorsqu’on lui a demandé des informations sur le vacarme au sein de l’ancien gouvernement, il a répondu en plaisantant : « Je vais demander à Thales de me construire un logiciel qui pourra être exporté partout dans le monde, et qui sera le logiciel anti-couac ! ». (visionner la vidéo au début de l’article)
Patriotisme économique
Hormis les blagues qu’il a fait, Valls a profité de ce moment pour « aller du discours à la réalité » : stimuler le développement, améliorer l’économie de la France, soutenir nos sociétés, redonner la confiance à la jeunesse, voilà ce que nous devons faire.
« La force économique de la France, ce sont ses fleurons industriels, Thales en est un! » a-t-il dit en reprenant le crédo de Montebourg et de son patriotisme économique.
D’après lui, il serait tout à fait possible de gagner en confiance malgré le fait que la France dispose d’un côté, des jeunes les plus pessimistes de l’Europe et de l’autre côté des gens qui souhaitent partir. En ajoutant des références à Montebourg qui étaient pour sa nomination à Matignon, Valls a expliqué qu’il fallait avoir ce sentiment patriotique, exactement comme le ministre du Redressement productif.
« L’ambition, l’audace, tout cela doit être soutenu car ce sont des atouts pour notre pays » a aussi mentionné Valls.
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